La journée des référents numériques diocésains, organisée par le Sgec le 26 mars dernier à Montrouge (92), portait sur la place que prennent les intelligences artificielles génératives, en classe et en salle des profs.
Oui à la « cobotique », la coopération entre les hommes et les ordinateurs… Sous réserve, tout de même, d’avoir « une bonne hygiène de l’IA »! C’est, en substance, le conseil adressé par Alexandra Maurice de l’Isfec François-d’Assise à Bordeaux qui est intervenue, le 26 mars dernier, lors de la journée d’étude annuelle des référents numériques de l’Enseignement catholique.
Pour un bon usage éducatif des intelligences artificielles génératives (IAG) comme Chat GPT, Claude, et Microsoft Copilot, la formatrice a recommandé l’esprit critique, la protection des données et la prudence… En effet, ces outils, bien que variés et utiles pour générer du contenu éducatif, posent des défis éthiques et techniques, notamment en matière de biais, de consommation énergétique, et de désinformation.
Les référents numériques ont aussi débattu de la fracture numérique, des bénéfices pour les élèves dyslexiques, et du risque de triche compromettant l’évaluation écrite, suggérant que l’oral pourrait devenir plus fiable. Ces réflexions ont abouti à des pistes d’action pour intégrer l’IA de manière bénéfique dans l’éducation.