Le ministère de la Santé ayant répondu aux inquiétudes suscitées par le décès d’un collégien en octobre dernier, le Secrétaire général de l’enseignement catholique lève son appel à suspendre les vaccinations HPV dans les établissements catholiques d’enseignement. Sous réserve qu’un nouveau protocole soit observé qui garantisse la vigilance optimale des services de santé dont la responsabilité est engagée durant toute la séance, surveillance post-vaccinale incluse.
Depuis le décès tragique d’un jeune collégien de Loire-Atlantique, en octobre dernier, le secrétaire général de l’enseignement catholique attendait des garanties sur la sécurité des opérations de vaccination et sur la protection des chefs d’établissement pour inviter ses établissements à reprendre la campagne HPV.
Suite à sa rencontre, cet été au ministère de la Santé, une instruction interministérielle diffusée auprès des rectorats et des ARS précise un nouveau protocole de vaccination qui répond à une partie de ses demandes.
Bien qu’il reste ambigu sur le point essentiel de la surveillance post-vaccinale, le Sgec estime que les établissements qui le souhaitent, sur décision de leur chef d’établissement, peuvent à nouveau répondre aux sollicitations des Agences Régionales de Santé. Toutefois, lorsque le chef d’établissement constate, avant ou pendant la séance, que les conditions ci-dessous ne sont pas remplies, il est fondé à suspendre ou reporter l’opération.
Les équipes de vaccination doivent comprendre un responsable médical (médecin ou sage-femme).
L’établissement est sollicité suffisamment en amont de la vaccination pour informer les familles, recueillir leur autorisation et préparer les locaux.
La séance de vaccination se déroule sous la responsabilité de l’équipe médicale de vaccination.
Le vaccin est administré dans un lieu confidentiel.
Après l’injection, la surveillance post-vaccinale d’une durée de 15 minutes est placée sous la responsabilité exclusive de l’équipe médicale de vaccination. Les élèves sont en position allongée ou semi-assise au sol, contre un mur.
Afin de permettre cette surveillance médicale, la vaccination et la phase de surveillance post-vaccinale se déroulent dans une même salle avec l’installation de paravents ou de tout autre dispositif permettant la préservation de l’intimité de l’espace de vaccination.