Philippe Delorme au Sénat

Le 15 mai dernier, Philippe Delorme, Secrétaire général de l’Enseignement catholique a été auditionné par la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Sénat. 

C’est le président de la commission, le Sénateur Laurent Lafon, qui a introduit l’échange en rappelant que « récemment, l’enseignement privé sous contrat, dont la loi Debré organise l’association à l’État depuis 65 ans, est sous le feu des critiques. En cause : son insuffisante mixité sociale et scolaire et des modalités de financement jugées inadaptées à la situation de grande souffrance de l’école publique. »

Philippe Delorme a d’emblée rappelé que  « les urgences éducatives de notre société invitent à travailler ensemble, à faire cause commune et à se faire confiance », regrettant une « défiance injuste » alors que l’Enseignement catholique coopère à un commun éducatif. Notamment via le protocole mixité signé il y a un an avec le ministère de l’Éducation nationale, dont il a pu détailler l’état d’avancement.

Autre idée force : « Ce n’est pas la liberté du choix de l’enseignement qui créée la ségrégation scolaire. Au contraire, c’est l’absence de choix qui génère de l’entre soi. » Il y a Paris, certes. Mais il y a aussi des départements où privé et public ont des IPS équivalents. C’est le cas en Bretagne, dans le Doubs, le Cantal ou l’Aveyron. Dans ces territoires, un maillage scolaire équilibré, l’équité en matière d’aides sociales, des partenariats pensés au service du bien commun permettent des propositions éducatives diversifiées : « ce pluralisme répond à un besoin scolaire, une attente des familles »

Philippe Delorme défend une liberté responsable qui n’exclut pas le contrôle. Il plaide aussi pour la révolution copernicienne de l’autonomie, pour le privé comme pour le public. Celle qui fait confiance aux initiatives des établissements et des territoires.

Retrouvez la vidéo de l’audition ici


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